'Lorsque certains secrets sont trop lourds et que nous ne savons pas comment les porter, nous les oublions avec une partie de nous.
C’est ainsi qu’au fil des ans et sans fin, nous tournons sur nous même avec l’espoir d’un lendemain meilleur qu’aujourd’hui, mais moins pire qu’hier.''

C’est l’histoire d’une petite mésange, née dans une contrée merveilleuse comme dans les contes, ceux qui ont bercé son enfance.
Bien sûr les fées se sont penchées sur son berceau lui donnant la santé, la gaité, la joie de vivre...
Soleil c’est ainsi que l’ont appelé ses parents tant elle virevoltait, chantait et réchauffait leur foyer, avec les autres enfants. Car à cette époque là ils vivaient tous ensemble cousins, cousines, frères et sœurs. On lui disait qu’elle était belle car c’est ce que l’on dit aux petites mésanges dans cette contrée retirée ou personne ne vient.

Alors on s’invente des histoires ou l’on est le plus fort. Le mal c’est "l’argent" car il fini par tout salir, c’est ainsi qu’on se justifie d’être pauvre. Les petites mésanges jouent à la poupée et attendent le prince charmant, on le raconte même dans les livres.

Notre petite Soleil a cessé de briller, elle s’est éteinte ce jour là, comme les autres. En même temps qu’il lui disait de se taire, il ...
Le monde de Soleil sombra . Le mieux c’est de ne rien dire, de ne plus rien dire...
Parce que c’est sa faute. Oui, elle voulait séduire ce prince charmant venu d’ailleurs, à la façon des histoires tant comptées. Seulement ce n’est pas ça l’a...... Mais que sait une petite mésange qui n’a pas encore fêté ses 10 automne. Dans la contrée merveilleuse on ne parle pas de ces choses là.

La mésange a grandi, enfin qu’une moitié d’elle car l’autre partie est resté avec cet enfant et son secret : une faute que le temps estompe pour que la mémoire oublie.

Elle a épousé un coucou et a mis au monde 2 petits oisillons parce que la vie continue et n’attend pas.

Ah, si seulement ce secret ne c’était pas échappé ! Elle n’aurai pas réalisé, notre mésange, toutes ces années à tourner en rond, à répéter les mêmes erreurs.

Dans son petit coeur de mésange à compter de ce jour, comme les autres, elle s’était dit que plus jamais elle n’aimerai car l’amour n’est qu’une illusion, une histoire pour les contes de fées. L’amour n’existe pas dans la vraie vie.

Alors peu importe que ce soit un coucou, un merle, un autre oiseau chanteur qui partage sa vie au moins celui-là dit qu’il l'"aime" même si elle ne comprend pas.

Mais aujourd’hui elle sait que ce n’était pas de sa faute, qu’elle aurait du hurler et ne pas accepter, ne plus accepter qu’il lui prenne son intimité lorsqu’elle dit "non".

C’était un jour comme les autres, mais un jour sans fin.